Idée d’une
histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique Plan Introduction
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Alinéa 1 a)
Liberté
métaphysique de l’homme et nécessité naturelle des actions humaines. b)
Irrégularité des actions
individuelles et régularité de l’histoire au niveau de l’espèce. c)
Finalité
naturelle et dessein de la nature dans l’histoire. -
Alinéa 2 d)
Les
hommes : ni animaux, ni citoyens raisonnables du monde. e)
Folie
des hommes et jugement optimiste du philosophe sur leur histoire. |
Première proposition
Enoncé de la proposition : a)
Destination finale des
dispositions naturelles. Développement : b)
Confirmation par l’observation
des animaux. c)
Contre
la désolation du hasard : la finalité comme principe d’un jugement
rationnel sur la nature. |
Deuxième proposition
Enoncé de la proposition : a)
Dispositions rationnelles
& naturelles de l’humanité réalisables seulement au niveau de
l’espèce. Développement : b)
Définition de la raison. c)
Développement progressif
de la raison et finitude de l’existence individuelle. d)
Nécessité
d’une série de générations. e)
Idée
d’un développement complet des dispositions rationnelles (naturelles)
de l’humanité comme but. f)
Rappel
du principe de la sagesse de la nature comme principe d’un jugement
sur ses productions. |
Troisième proposition
Enoncé de la proposition : a)
L’autocréation par l’homme
de sa propre perfection comme fin naturelle. Développement : b)
Rappel
du principe : la nature ne fait rien en vain. c)
Le
don de la raison et de la liberté comme indication du dessein de la
nature. d)
La
dotation de l’homme : ni instinct, ni connaissance innée. e)
Economie
de la nature dans la dotation de l’homme. f)
Disposition naturelle
de l’homme au travail. g)
Le
travail, fondement de l’estime de soi. h)
Le
sacrifice des générations. |
Quatrième proposition
Enoncé de la proposition : a)
L’antagonisme social,
en tant que facteur de légalité, comme moyen naturel du développement
complet des dispositions humaines. Développement : b)
Définition de l’antagonisme
comme insociable sociabilité. c)
Privilège
de l’insociabilité comme facteur de socialisation et de culture. d)
Possibilité d’une conversion
de l’accord social pathologiquement extorqué en un tout moral. e)
Critique
du mythe des bergers d’Arcadie. f)
Caractère
providentiel de la discorde et valeur du travail. g)
L’ordonnance d’un sage
créateur révélée par le jeu des passions. |
Cinquième proposition
Enoncé de la proposition : a)
Le
problème de l’établissement d’une société civile universelle comme
problème fondamental imposé à l’homme par la nature. Développement :
b)
Rappel
de la quatrième proposition : l’antagonisme social et l’ordre
légal qui s’ensuit comme facteurs de développement des dispositions
humaines. c)
Précision
de la tâche suprême de l’espèce humaine : trouver un système
de lois extérieures contraignantes parfaitement justes. d) Image de la forêt :
le rôle de l’antagonisme social dans l’institution progressive du
droit. |
Sixième proposition
Enoncé de la proposition : a)
Le
problème de l’institution d’une société civile universelle est le
plus difficile et sera résolu plus tard. Développement : b)
Définition de cette
difficulté : l’homme a besoin d’un maître et ne le trouvera que
dans un homme, qui a pourtant lui-même besoin d’un maître. c)
Idée
nécessaire d’un chef suprême qui soit à la fois juste par soi-même
et homme, comme condition d’une solution parfaite au problème du droit. d)
Impossibilité de réaliser
cette Idée qui vaut comme une tâche infinie, et, donc, impossibilité
d’une solution parfaite au problème du droit. e)
Conditions et difficultés
de la réalisation de cette tâche qui expliquent le caractère tardif
de sa mise en oeuvre. |
Septième proposition
- Alinéa 1 Enoncé de la proposition : a)
Le
problème de l’établissement d’une société civile universelle dépend
de celui de l’instauration d’un droit international. Développement : b)
L’antagonisme entre
les Etats comme facteur de paix et de fédération internationale. c)
Légitimité de l’Idée
d’une conférence des nations, comme issue obligée de la guerre. -
Alinéa 2 d)
Trois
hypothèses sur l’histoire : le hasard, le progrès, la compensation
réciproque du progrès et de la chute. e)
Réduction
des trois hypothèses à une seule question : peut-on affirmer
la finalité dans le détail de la nature sans l’affirmer du tout, et
donc de l’histoire ? f)
Rappel
du principe de la discorde bienfaisante. g)
Limite
de l’idée cosmopolitique : nécessité de maintenir un danger d’affrontement
entre les Etats selon une loi d’équilibre de l’action et de la réaction
réciproques. h)
Avantage
et inconvénient de l’état conflictuel précosmopolitique par rapport
à l’état de nature rousseauiste. i)
Distinction entre être
cultivé, civilisé et moral. j)
Inaccessibilité de l’état
moral dans l’état précosmopolitique. |
Huitième proposition Enoncé de la proposition : a)
Possibilité de considérer
l’histoire comme la réalisation d’un plan de la nature pour créer
les conditions politiques intérieures et extérieures d’un complet
développement des dispositions humaines dans un état cosmopolitique
universel. Développement :
b)
Idée
d’un millénarisme philosophique. c)
Valeur
du recours à l’expérience pour appuyer cette idée. d)
Valeur
de l’espérance pour l’avènement de l’âge d’or espéré. e)
Imbrication des visées
expansionnistes des Etats et du développement des Lumières. f)
Rôle
pacificateur des relations économiques internationales. |
Neuvième proposition -
Alinéa 1 Enoncé de la proposition : a)
Possibilité de lire
l’histoire selon l’idée d’un dessein cosmopolitique de la nature,
et valeur de cette lecture pour l’accomplissement de ce dessein. Développement : b)
Possibilité de passer
de l’agrégat des actions historiques au système de l’histoire humaine. c)
Recours
aux historiens antiques et à l’influence civilisatrice de la Grèce
puis de Rome pour attester un progrès politique. d)
Possibilité d’une perspective
consolante sur l’avenir de l’humanité. e)
La
théodicée comme motif d’une histoire philosophique. -
Alinéa 2 f)
Valeur
de l’histoire empirique relativement à l’histoire a priori. |