Le
commentaire
A.
SUJET 3 : PREPARATION
Une double démarche :
sur le contenu et sur la forme avant de rédiger.
— > découvrir un intérêt. Il s’agit d’évaluer
la thèse de l’auteur ["`
opinion, croyance, “idée”…] et pour cela il faut :
• remonter au problème
: formuler la question qui recouvre
le texte
• évaluer la réponse
de l’auteur : ses prémisses & ses arguments.
—> Ordonner l’étude. Il s’agit d’exposer
la pensée de l’auteur dans l’ordre
logique où elle apparaît : l’explication est progressive et linéaire,
mais pour cela il faut en établir le
plan logique ["` plan statique]. D’où la méthode :
• Présenter
chaque moment logique : (ensuite la rédaction consiste à citer puis expliquer. Chaque terme essentiel
doit être clarifié et rapporté au pb.)
• Après chaque moment logique : conclure
& introduire le suivant.
Pour réussir l’étude, procéder toujours à un examen
précis du raisonnement.
Pour cela, dès l’introduction : relever le point
de départ [énoncé du problème] et le point d’arrivée [la solution]. La thèse est un résultat logique qui suppose des
raisons : les arguments [cf.
copie sur les "` types de raisonnement.]
Point
de départ
: la question.
Quel est le problème que se pose l’auteur ?
Il ne s’agit pas de relever
simplement le thème général (de
quoi il s’agit) mais de reformuler la question directrice. De cette
reformulation dépend la réussite ou l’échec de l’étude.
Point
d’arrivée :
la réponse ou “thèse”
• on recommande de
dégager l’idée centrale, car une
fois reconnue il est plus facile de formuler
la question à laquelle le texte répond.
• Mais il ne faut
pas confondre l’idée comme contenu
déterminé et l’idée comme contenu
général. C’est le problème que s’est posé l’auteur qui importe et sa manière
de le résoudre, non le problème en
général, lequel peut être une façon d’introduire l’étude.
• Connaître le problème
en général permet de préciser l’intérêt de la solution dans la 2ème partie : l’évaluation de la réponse.
D’où la rédaction en 2
parties :
1) Explication logique
=> linéaire. Mieux vaut citer
(et entièrement) que paraphraser
(= répéter autrement). Éviter toute remarque de forme (commentaire littéraire)
pour s’attacher à la logique. Inutile de relever les connecteurs logiques
dans la rédaction car ce qu’il faut c’est les interpréter comme il faut :
car, parce que… (l’auteur nous explique par des causes ou raisons :
à savoir…) : de (telle) sorte que (l’auteur tire la conséquence
que…) : c’est pourquoi, donc, alors, c’est ainsi que… l’auteur en conclut
(ou déduit) que… Il faut chaque fois préciser le contenu car la logique
n’est jamais vide (ou seulement formelle) quand elle est liée à une pensée.
2) Evaluation => mise
en question de la thèse pour l’évaluer. Éviter le catalogue des théories mais
discuter par ex. l’argument principal.
B.
RÉDACTION : Avant (1 h : temps indicatif )
1er temps : dégager l’idée centrale = la thèse
• Lire et relire
le texte en faisant l’analyse logique
des phrases. Dégager les propositions
principales. [Revoir les "` formes de prop. subordonnées dans une grammaire
ainsi que les "` expressions de la cause/conséq./ hyp. etc].
• Une fois le texte
découpé par idée (=une ou plusieurs phrases), il s’agit de relever les liens
logiques ou les indications qui marquent l’avancée du raisonnement. D’où : établir des étapes dans
le mouvement : cad les “moments logiques”.
Soulignez les propositions essentielles. Encadrez les
termes de transition et les concepts déterminants (pour l’idée). Restituer
les distinctions conceptuelles
(qui peuvent être implicites). Relever tous les arguments sans exception.
• A partir de là,
reformuler l’idée centrale du
texte ("` citation).
• Transformer cette
idée en phrase interrogative. La confronter au texte pour la retransformer
jusqu’à pouvoir y intégrer tout l’essentiel.
Après
2ème temps
(2 h) : introduction et explication logique (linéaire).
L’introduction. Elle comporte 3 § :
§1 : Enjeu, thème
pour amener la question à laquelle le texte répond.
§2 : Thèse :
réponse de l’auteur
§3 : Raisonnement.
Il faut un pt de départ (= pb)
et un pt d’arrivée (= thèse) pour qu’il y
ait une progression dans le raisonnement
L’explication :
Passer une ligne et introduire
le 1er moment logique. Il faut commencer par situer le passage dans le raisonnement
complet. cf. copie sur les différents types de raisonnement : par ex.
le syllogisme contient 3 moments : Majeure/Mineure/ Conclusion.
—> A la ligne :
Citer la phrase entière (souligner les termes
en italiques). Noter que le passage cité doit toujours être compréhensible, si on coupe
la citation.
—> A la ligne : commencer
toujours par éclairer l’idée :
relever les concepts essentiels et expliquer leur contenu (le sens qu’ils
reçoivent dans le texte, sans s’écarter vers d’autres significations). Éviter
toute forme de digression, remarque de style, référence extérieure, exemple,
parenthèses, etc. => S’en
tenir à l’idée mise en jeu dans l’énoncé.
—> A la ligne : A la
fin d’un moment logique : rassembler ce qui a été acquis pour introduire la
citation.
—> A la ligne : citer, puis expliquer. Ne jamais faire l’inverse.
Ne jamais répéter ou résumer le propos , car il faut chaque
fois éclairer les concepts.
Le texte doit être éclairé
argument par argument, en expliquant toujours le rapport avec l’idée centrale et en
montrant où on en est dans la logique.
3 ème temps : 45 min env.
: évaluation de la thèse et conclusion.
Une fois l’explication
achevée, il faut conclure sur la thèse de l’auteur et l’évaluer. Il s’agit
de juger la réponse que l’auteur a apporté à la question :
1° Dans quelle mesure
elle se justifie ? 2° Peut-on la discuter ? C’est le lieu d’introduire
des références et d’envisager
d’autres solutions possibles. Pour cela, il est essentiel de repérer les limites d’une solution : ses tenants et aboutissants. Examiner
les prémisses, la valeur des arguments, les conséquences. La conclusion récapitule les avantages
et les limites de la solution proposée.