ࡱ> 241M bjbj== 0WWl  l>(((((((($  P(((((((&(R(((t( `ƾb)z<0l, z Constitution dune science de lhomme : lethnologie Les sciences humaines sont nes au XIXme sicle sur le modle des sciences de la nature dans le but daborder lhomme objectivement par le biais de mthodes rigoureuses. Mais peut-on faire du sujet humain un objet de science sans porter atteinte sa libert ? Comment se constitue une science humaine comme par exemple lethnologie ? 1. Lhomme peut-il tre objet et sujet de science ? a. Lexigence positiviste Le savant qui tudie les phnomnes naturels les aborde comme des objets , spars de lui, privs de conscience, de subjectivit : phnomnes physiques, ils sont soumis des lois. Peut-on cependant rduire lhomme des lois comportementales ? Nous naborderions quun point de vue partiel sur ltre. Ainsi lanthropologie (de anthropos : lhomme et logos : la science , le discours ) affirme demble sa volont dembrasser la totalit des phnomnes humains. Elle serait la science des sciences humaines (ethnologie, sociologie, psychologie...). Mais comment lhomme peut-il faire de lui-mme un objet de science ? Et fondre cette discipline sur le modle des sciences de la nature, nest-ce pas nier la libert humaine et son irrductibilit un discours rationnel et scientifique? b. La ncessaire subjectivit rflexive Il rsulte de ces rflexions une situation paradoxale pour toute science dont lobjet implique la prsence humaine quelque titre que ce soit ou qui prend dlibrment pour objet lhomme. En sociologie, il sagit, selon Emile Durkheim, de considrer les faits sociaux comme des choses pour en dgager des lois. Lhomme peut certes devenir objet de sciences dans la mesure o il y a autant de degrs dobjectivit quil y a de dmarches scientifiques. Paul Ricur, prenant lhistoire comme exemple de science humaine, souligne dans Histoire et Vrit, que lon attend une qualit de subjectivit et non lillusion dune objectivit absolue : il sagit dune subjectivit implique, implique par lobjectivit attendue . Les sciences humaines ne doivent en effet pas uniquement tudier scientifiquement lobjet quest lhomme pour se constituer en science humaine, elles doivent questionner aussi rigoureusement ses mthodes et le sujet en train de les penser. 2. Naissance dune science humaine : lethnologie a. le modle scientifique positiviste en ethnologie Les premiers ethnologues ont analys les caractres anatomiques et biologiques des hommes considrs comme appartenant une srie animale et les ont ramens des grands types de caractres raciaux poss comme objectifs . Au XIXme sicle, Paul Broca chercha ainsi faire de cette analyse des races une science exacte. Mais lerreur des recherches purement positivistes nest-elle pas doublier que lhomme ne peut jamais tre tudi comme les autres ralits du monde? Elles mconnaissent lessence humaine productrice de sens et de projet. On explique la nature mais on comprend lhomme. Le projet structuraliste revendique une exigence de scientificit et sefforce de construire des structures, des ensembles ou des totalit dont les lments nont de sens que par rapport lorganisation gnrale, comme par exemple le systme de parent pour Claude Lvi-Strauss. Ces structures permettent de lire une culture trangre, mais le structuralisme oublie lhomme-sujet, donateur de sens, au profit de structures rationnelles produites par une culture donne la culture occidentale - sur une autre culture trangre ces mmes structures. Cela ne permet pas dchapper lethnocentrisme pourtant critiqu par ces mmes structuralistes. b. Approche critique dune comprhension de lhomme Lhomme ne peut devenir un objet de science que si on le considre sous plusieurs aspects, la fois me, corps, socit, tout se mle crit Marcel Mauss - et quon tente daccder cet autre, au-del de la simple observation. Cest cette double position dobjet et de sujet qui distingue les sciences humaines des sciences naturelles ou physiques. Lethnologue doit donc se poser le problme de la rationalit des reprsentations culturelles propres dautres socits et interroger par l mme ses propres outils danalyses. Essayer de comprendre laltrit au sein de la dmarche ethnologique, cest ncessairement passer par le terrain et limplication. Cette ethnologie participante doit maintenir dialectiquement deux exigences : la mthode critique dun ct, la rflexion sur soi et sur la construction de son propre regard de lautre. '(4567]`$-$ # % Y BE>rûʫʡ×áʫʡûáÔPJ6OJPJQJ]5OJPJQJ\5B* CJOJPJQJ\ph3H*OJPJQJ OJPJQJCJOJPJQJ5CJOJPJQJ\5B*CJ(OJPJQJ\phf5B*CJ OJPJQJ\phf567$  $ % Y Z =>rs $d$`a$$`a$&P +p,p-p.p1h0/R A .!"#$% P 4f5f6f7f i8@8 NormalCJ_HaJmH sH tH 2A@2 Police par dfaut<Z@< Texte brutCJOJQJ^JaJ0567$$ % Y Z =>rs000000000000000000000000)*Z`$-? E # . Le Bigot/D:\Archiv sept 01\Cours Term\Fiches\Volont.doc C:\Cours Term\Fiches\Volont.doc kC:\Documents and Settings\Le Bigot\Application Data\Microsoft\Word\Enregistrement automatique devolont.asd "C:\Cours Term\Fiches\sc. homme.docpDD ^`o(.^`.L^`L.f f ^f `.6 6 ^6 `.L^`L.^`.^`.vLv^v`L.pD$=        @pC`@UnknownGz Times New Roman5Symbol3& z ArialG5  hMS Mincho-3 fg?5 z Courier New"q{F{F!02Q La volontLe Bigot Oh+'0l   ( 4 @LT\d La volonta v Le Bigote Be BNormalt rm2rmMicrosoft Word 9.0@^в@0b)@0b)՜.+,0 hp|  l  La volont Titre  "#$%&'(*+,-./03Root Entry F@b)51TableWordDocument0SummaryInformation(!DocumentSummaryInformation8)CompObjjObjectPool@b)@b)  FDocument Microsoft Word MSWordDocWord.Document.89q